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Historische Dokumente und Autographen

France, François (-Hercule) de - Duc d’Alençon, fils du Roi Henri II et de Catherine de Médicis

Referenz: france-francois-hercule-de-duc-d-alencon-fils-du-roi-henri-ii-et-de-catherine-de-medicis
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Deux portraits de François-Hercule de France, peint par l'anglais Nicholas Hilliard.

Parchemin de 1582 signé autographe par François-Hercule de France, Duc d'Alençon, dernier fils du roi Henri II et de Catherine de Médicis. (Documents qui ont été signés par François de France à la main sont extrêmement rares.)

Dokument mit e. U. von Francois-Hercule de Valois, Herzog von Niederlothringen, Brabant, Anjou, Alencon etc. (1555-1854) bezüglich eines Geldgeschenks an seinen Rat, den Herrn von Verdilly. [Soweit ich den Text interpretiere, sollte das Dokument gegenüber den Rechnungsführern des Herzogs klarstellen, dass es sich nicht um eine gewöhnliche Lohnzahlung, sondern um eine außergewöhnliche Zuwendung als Dank für besondere Verdienste handelt.]

Transcription:

« Francois filz de France frere unique du Roy par la grace de Dieu duc de Lothier Braban Gueldres An<jou d’Alencon etc. comte> de Flandres etc. A noz amez et feaulx con(seill)ers les gens de noz comptes salut et dilection. N(ost)re ame et feal con(seill)er m(aistr)e des requestres de n(ost)re hostel le s(ieu)r de Berdilly con(seill)er et procureur g(é)n(ér)<al du roy n(ost)re sire et> et frere en sa court des aydes a Paris nous a remonstré q(ue) veriffiant par vous le don de six cens soixante six escuz deux tiers que nous luy avons faict sur les deniers tant ordinaires qu’extraordin(air)es <de n(ost)re recepte generalle... > causes contenues en noz l(ett)res patentes du v.me septembre m(il) v c(ent) lxxviii vous auriez par v(ost)re arrest du quatorziesme novembre mil v c(ent) soixante dixneuf oy le vidimus duquel ensemble de nosd(ites) l(ett)res attach<ées …> icelles ordonné que led(it) S(ieu)r de Verdilly auroyt et prendroyt lad(ite) somme de vi c(ent) lxvi (écus) ii t(iers) sur les deniers tant ordin(air)es qu’extraordin(air)es de n(ost)red(ite) recepte generalle les charges et assigna(ti)ons de n(ost)re maison <…> prealablement levees et aquittees et pour ce que n(ost)re inten(ti)on na este et nest que led(it) s(ieu)r de Verdilly soyt abstrainct a telles charges ains qu’il joysse de n(ost)re grace et liberallité en faveur <…> en plusieurs importans aff(air)es ou il s’est employe comme il faict et continue ch(ac)un jour nous voullons vous mandons et enjoignons tres expressement par ces p(rese)ntes que recepvant <…>purement et simplement selon leur forme et teneur sans user de longoeurs rémise ou difficultés ne esperer de nous aultre plus expres commandement ne jussion que cesd(ites) presentes <…>v(ost)red(it) arrest et quelzconques ordonnances et reglementz faictz sur le faict de noz finances mandemens deffences et l(ett)res a ce contraires. Ausquelles pour ce regard seullement et sans tire<… …> derrogeons par cesd(ites) presentes. Donne a Anvers le xxve jour de no(vem)bre l’an mil cinq cens quatre-vingtz et deux.

Francoys

Par Monseigneur [2 x]

… [Signature] »

Übersetzung (schwierig und nur partiell möglich wegen Fehlstellen):

Franz, Sohn Frankreichs, einziger Bruder des Königs, von Gottes Gnaden Herzog von Niederlothringen, Brabant Geldern, <Anjou, Alencon etc. Graf> von Flandern etc. Unseren geliebten und getreuen Räten unserer Rechnungsführung Gruß und Freundschaft. Unser geliebter und getreuer Rat, Requetenmeister unseres Hauses, der Herr von Verdilly, Rat und Generalstaatsanwalt <des Königs, unseres Herrn und> Bruders an seiner Cour des Aides in Paris, hat uns wiederum dargelegt, dass Ihr, als ihr die Schenkung von 665 Ecus und 2 Drittel (-Ecus), die wir ihm aus den normalen als auch außergewöhnlichen Geldern <unserer allgemeinen Steuereinnahmen …> gewährt haben, wie sie in unserem Patentbrief vom 5. September 1578 enthalten ist, verifiziert habt, durch Eure Verordnung vom 14. November 1579 [… unklar…] befohlen habt, dass der genannte Herr von Verdilly die besagten 665 Ecus und 2 Drittel(-Ecus) von den sowohl gewöhnlichen als außergewöhnlichen Geldern unserer allgemeinen Steuereinnahmen erhalte und nähme, wobei die Löhne und Geldzuweisungen unseres Haushalts <…> im Vornherein erhoben und beglichen wären, und diesbezüglich war unsere Absicht nicht und ist es nicht, dass besagter Herr von Verdilly von diesen Löhnen abgezogen wurde, sondern dass er sich unserer Gnade und Freigiebigkeit erfreue, als Entlohnung <…> bei mehreren wichtigen Geschäften, wo er sich eingesetzt hat, sowie er es tut und jeden Tag fortsetzt. Wir wollen, wir beauftragen Euch und tragen Euch auf, sehr ausdrücklich mittels dieses Dokuments, dass, wenn <er die Summe> erhält <…> einfach, entsprechend seiner Form und seines Inhalts, ohne Verzögerungen, Zurückstellung oder Schwierigkeiten, ohne von uns einen weiteren ausdrücklicheren Befehl oder Anweisung als dieses vorliegende Dokument abzuwarten <…> [etc.]. Gegeben in Antwerpen, den 25. Tag des Novembers, im Jahr 1582.

Franz

Durch Seine Gnaden [2x]

[Unterschrift des Sekretärs, nicht gelesen]

FRANÇOIS DE FRANCE, duc d'Alençon (*1555 - †1584). De petite taille, il est pourtant baptisé sous le nom de Hercule, avant de prendre le nom de son frère François, mort en 1560. Prince rebelle, il est particulièrement jaloux de son frère Henri d'Anjou qui est favorisé par sa mère. Tout l'oppose avec son frère, son caractère, son allure : il est très laid, son visage est profondément marqué par la petite vérole. À la Cour de Charles IX, il prend la tête du parti des Malcontents et complote avec Henri de Navarre pour s'imposer comme successeur du roi à la place de son frère Henri qui est devenu roi de Pologne. Il est finalement arrêté et retenu à la cour sous surveillance. Par la suite, humilié à la Cour de son frère Henri III, il s'enfuie de Paris à travers un trou dans les remparts. Rejoint par les protestants de Navarre, une cinquième guerre de religion s'ouvre alors, où François obtient la « paix de Monsieur » qui rétablit la liberté de culte pour les protestants. Il reprend triomphalement sa place à la Cour en se réconciliant avec son frère. Il est alors à l'apogée de sa puissance politique, et est envisagé pour épouser la reine d'Angleterre Elisabeth 1ère (de 22 ans son aînée). En 1579, il est invité par Guillaume d'Orange à devenir le souverain des provinces des Pays-Bas. Il subit cependant un échec militaire à Anvers puis meurt subitement de la tuberculose en 1584.

Lien Wikipédia: François de France (1555-1584)

 

Taille et type du document: 39x24 cm, parchemin. La marge droite est courte il manque quelques fin de mots, mais le texte reste bien lisible. Document sain.