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Historische Dokumente und Autographen

Billaud-Varenne, Jacques Nicolas, (dit « le Tigre ») - Il fut un des principaux responsables de la Terreur

Referenz: billaud-varenne-jacques-nicolas-dit-le-tigre-il-fut-un-des-principaux-responsables-de-la-terreur
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Rapport fait à la Convention nationale, au nom du Comité de salut public, par Jacques (ou Jean) Nicolas BILLAUD-VARENNE (*1756 - †1819) dans la séance du premier Floréal an 2 (soit le 20 avril 1794) de la République une et indivisible, sur la théorie du gouvernement démocratique et sa vigueur utile pour contenir l'ambition et pour tempérer l'essor de l'esprit militaire; sur le but politique de la guerre actuelle; et et sur la nécessité d'inspirer l'amour des vertus civiles par des fêtes publiques et des institutions morales.

Fascicule de 24 pages, fait par l'imprimerie de la société des jeunes Français, au ci-devant Prieuré de Saint-Martin, dirigée par le citoyen Domergue, l'an 2ème de la République française.

Jacques Nicolas Billaud-Varenne, politique français, avocat au parlement de Paris, révolutionnaire. Il publia de nombreux pamphlets. Lié avec Danton et Murat, il prit part au massacre de septembre 1792. Député de Paris à la Convention, il fut l'un des organisateurs de la Terreur et contribua à organiser le gouvernement révolutionnaire.

BILLAUD-VARENNE et COLLOT D'HERBOIS furent les premiers proscrits à être envoyés en Guyane. Ils arrivèrent à Cayenne avec des lettres de recommandations et ne tardent pas à devenir officieusement les conseillers privilégiés du gouverneur de la Guyane, le général COINTET, qu'ils poussent à instaurer le régime de la Terreur. L'ordonnateur CORIO dénonce vigoureusement la collusion entre les déportés et le gouverneur et obtient le 27 octobre 1795 l'exil de Billaud-Varenne à Sinnamary.

Billaud-Varenne y vit « en Socrate » selon l'expression de Barbé-Marbois, rédigeant des Mémoires publiés seulement en 1893 et dans lesquels il déplore les divisions de la Montagne. Désavouant le coup d'État de Brumaire, il refuse toute amnistie. Gracié, il revient à Cayenne et s'établit dans une habitation de la rivière du Tour de l'île. Il y resta jusqu'en 1815, puis à la Restauration se réfugie à Port au Prince. Il y mourra le 13 juin 1819 en prononçant ces paroles: « Mes ossements du moins reposeront sur une terre qui veut la liberté; mais j'entends la voix de la postérité qui m'accuse d'avoir trop ménagé le sang des tyrans d'Europe. »

Lien Wikipédia: Jacques Nicolas Billaud-Varenne

 

Taille et type du document: 20x13 cm, papier.