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Historische Dokumente und Autographen

Cambacérès, Jean-Jacques + Chazal, Jean-Pierre - Comité de Salut Public

Referenz: cambaceres-jean-jacques-chazal-jean-pierre-comite-de-salut-public
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Tombeau de Jean-Jacques Régis de Cambacérès dans le cimetière Père Lachaise à Paris.

Extrait du registre des arrêtés du comité de salut public de la convention nationale. La pièce était fait à Paris le 23 germinal an 3 (12 avril 1795) et a été signé autographe par Jean-Jacques Régis de Cambacérès (Président du Comité de Salut Public, puis deuxième Consul) et de Jean Pierre Chazal (Homme politique).

Le comité de salut public arréte: « article 1er. Le cours de la navigation de L'oise interrompu au dessus du pont de Beaumont sera rétabli sans délai. Art. 2. L'agence de la Navigation Intérieure demeure autorisé à faire procéder sur le champ à l'enlèvement des pierres et sables qui obstruent à cet endroit le passage des bateaux, et à employer tout les moyens qu'elle jugera ... »

Jean-Jacques Régis de CAMBACÉRÈS (*1753 - †1824) est élu député de l’Hérault à la Convention. Révolutionnaire prudent, il siège alors au Marais, vote la mort de Louis XVI tout en votant aussitôt le sursis, et présente au Comité de législation un premier projet de Code civil qui est rejeté (1793). Dans les périodes de 7.11.1794 - 5.3.1795, 5.4.1795-2.8.1795 et 1.9.1795-30.10.1795 il était élu président du Comité de Salut Public. Membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, en juillet 1799, Sieyès le nomme ministre de la Justice. Mais en décembre 1799, Napoléon le nomme deuxième consul à la place de Sieyès. Cambacérès prend alors une place primordiale dans la préparation du Concordat et du Code civil, et assure à plusieurs reprises l’intérim du pouvoir en tant que président du Sénat et du Conseil d’État.

Principal artisan du Consulat à vie (1802), d’abord réticent à la création de l’Empire, Napoléon le nomme archichancelier, et c’est lui qui proclame l’Empire à Saint-Cloud, le 18 mai 1804. Grand Aigle de la Légion d’honneur en 1805, duc de Parme en 1808, Napoléon a une confiance absolue en Cambacérès, pourtant ouvertement hostile au mariage autrichien, à la guerre d’Espagne et à la Campagne de Russie. Nommé président du Conseil de régence (janvier 1814), il organise le départ de l’Impératrice et du roi de Rome jusqu’à Blois, avant de se rallier à l’acte de déchéance de Napoléon voté par le Sénat (10 avril 1814). Mais lors des Cent-Jours, Cambacérès est rétabli dans ses fonctions. Banni comme régicide en 1815, il s’exile à Bruxelles et obtient son rappel par Decazes dès 1818.

Lien Wikipédia: Jean-Jacques-Régis de Cambacérès

Jean-Pierre CHAZAL (*1766 - †1840), né à Pont-Saint-Esprit, avocat au parlement de Toulouse avant la Révolution, il est élu député de la Convention par le département du Gard. Il vote la mort de Louis XVI, avec sursis (20 janvier 1793). Il ne se fait guère remarquer après la chute de Maximilien de Robespierre 9 thermidor an II (27 juillet 1794), mais, après, se montre acharné contre les Jacobins, contre Bertrand Barère de Vieuzac notamment. Réélu au Conseil des Cinq-Cents, il prend parti contre les Clychiens et soutient le Directoire au 18 fructidor an VII (4 septembre 1797). Au 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), il se prononce pour Napoléon Bonaparte, puis fait partie de la commission qui rédige la Constitution de l’an VIII. Il est nommé membre du Tribunal lors de sa création, et le 14 septembre 1802, préfet des Hautes-Alpes où il demeure jusqu’en mars 1813. Exilé à Bruxelles au cours d’une visite à ses enfants qui s’y sont établis. Un de ceux-ci, Pierre Emmanuel Félix Chazal, participera à la révolution belge, fera carrière comme général et deviendra ministre de la guerre en Belgique.

Lien Wikipédia: Jean-Pierre Chazal

 

Taille et type du document: 33x21 cm, papier.