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Historische Dokumente und Autographen

Carnot, Merlin, Cochon, Guyton, Richard, Pelet, Cambacérès - Comité de Salut Public

Referenz: carnot-merlin-cochon-guyton-richard-pelet-cambaceres-comite-de-salut-public
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Portrait de Charles Chochon de Lapparent - Musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

Exceptionnel extrait du registre des arrêtés du Comité de Salut Public de la Convention Nationale, du 3 frimaire, l'an troisième de la Republic Française, une et indivisible (23 novembre 1794). Document avec 7 signatures autographes des personnalités importantes.

« Le comité de Salut Public arrête que le citoyen J. H. Hassenfratz est chargé de faire des expériences sur les rapports des lumières produites par les différen(t)s combustibles, comparés à leur consommation dans un terme fixe; sur la meilleure manière de bruler chaque espèce de combustibles, et sur la chance des pertes que chaque combustible peut éprouver par des acciden(t)s, afin de déterminer quel est celui qu'il est plus avantageux de bruler pour lumière dans l'usage ordinaire de la vie... »

Document avec 7 signatures autographes des personnalités importantes:

1. Charles Cochon de Lapparent (*1705 - †1825). Il est membre du club des Jacobins et député du 27 mai 1789 au 30 septembre 1791. Charles Cochon de Lapparent est réélu député à la Convention nationale par le département des Deux-Sèvres. Charles est parlementaire du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795. Le 9 Thermidor, il participe à la chute de Robespierre. Cochon est un des plus ardents républicains de cette époque; aussi, en septembre 1794, il est nommé membre du comité de salut public. Charles Cochon de Lapparent siège au comité de salut public en 1794-1795, puis est secrétaire de la Convention nationale. Le département de la Vendée l'envoie en 1796 au Conseil des Anciens. Charles Cochon de Lapparent est nommé au poste difficile de ministre de la Police générale, en 1796-1797. Il rétablit l'ordre et la surveillance sur le même pied que sous le gouvernement royal, et cette mesure lui attire la haine des démagogues, les sarcasmes amers et les injures des journaux. C’est Cochon qui découvre la conjuration des Égaux, emmenée par Gracchus Babeuf et qui fait arrêter les conspirateurs. Madame de Staël, qui avait acquis une grande influence et qui tient le fil de toutes les intrigues, parvient à le faire écarter du ministère.

Lien Wikipédia: Charles Cochon de Lapparent

2. Philippe-Antoine Merlin de Douai (*1754 - †1838). Membre du comité de législation, il participa à l'élaboration du projet de code civil. Il fit diviser le tribunal révolutionnaire en quatre sections, décréter la peine de mort pour la vente ou l'achat des assignats, et régler le mode d'exécution de la loi des suspects. Le 17 septembre 1793, il fut le rapporteur du comité sur le mode d'exécution du décret du 12 août 1793, relatif à l'arrestation des suspects. Le premier projet qu'il avait lu à la tribune, le 31 août, sur cette grave question, avait été improuvé par la Montagne. Il en présenta un second qui n'était pas conforme, a-t-on dit, à son opinion particulière, et qui fut converti en loi le 17 septembre. Il exerça aussi, au comité de salut public, une grande influence sur le département des affaires extérieures. Il entama des négociations avec la Prusse, l'Espagne et les Pays-Bas, et présenta, sur les bruits de paix auxquels ses négociations avaient donné lieu, un rapport qui fut traduit dans toutes les langues. Il fit décréter enfin la réunion à la France de la Belgique, du pays de Liège et de la principauté de Bouillon. Membre du comité des Cinq qui fut chargé, le 13 vendémiaire, de pourvoir à la sûreté de la Convention, il investit Paul Barras et Napoléon Bonaparte du commandement des troupes. Merlin de Douai eut ensuite, comme rédacteur et rapporteur, la plus grande part au Code des délits et des peines, du 3 brumaire an IV. Ensuite il fut: Ministre de la Justice (3 novembre 1795 - 5 janvier 1796), Ministre de la Police (4 janvier - 4 avril 1796) et ministre de la Justice (4 avril 1796 - 24 septembre 1797).

Lien Wikipédia: Philippe-Antoine Merlin de Douai

3. Lazare Carnot (*1753 - †1823). Membre du Comité de salut public (5 mai 1793 - 5 mars 1795). Délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République. Modéré de cœur comme de raison, il prit position contre Robespierre et Saint-Just lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). Menacé d'arrestation après Thermidor, il fut définitivement sauvé le 9 prairial an III par Bourdon de l'Oise ou Lanjuinais, qui le présenta comme celui avait organisé la victoire des armées de la République. À sa suite, les Thermidoriens prétendirent qu'au Comité de salut public, il s'était occupé exclusivement des opérations militaires, lui attribuèrent la plus grande part aux succès des armes françaises, et le surnommèrent l’«organisateur de la victoire». En 1795, il fut l'un des directeurs du Directoire mais il se trouva bientôt en opposition avec Barras, fut proscrit et se retira en Allemagne. Ministre de la Guerre (2 avril - 8 octobre 1800) et Ministre de l'Interieur (20 mars - 22 juin 1815).

Lien Wikipédia: Lazare Carnot

4. Louis-Bernard Guyton-Morveau (*1737 - †1816). Procureur général syndic du département de la Côte-d'Or en 1790, il est élu député à l'Assemblée législative en 1791. Réélu à la Convention nationale par le département de la Côte-d'Or, il entre le 6 avril 1793 au Comité de salut public. Il participa à la création du Calendrier républicain. Le 3 mars 1798, Guyton, qui n'avait pas été réélu au Conseil des Cinq-Cents, est nommé directeur par intérim de l'École polytechnique pour remplacer Monge, parti en Égypte avec Bonaparte.

Lien Wikipédia: Louis-Bernard Guyton-Morveau

5. Joseph-Charles-Étienne Richard (*1761 - †1834). Membre du comité du Salut Public (6 octobre 1794 - 3 février 1795).

Lien Wikipédia: Joseph-Étienne Richard

6. Jean Pelet, dit Pelet de Lozère (*1759 - †1842). Président du directoire du département de la Lozère en 1791, il fut élu, le 5 septembre 1792 député à la Convention nationale par son département, le 4e sur 5, à la pluralité des voix sur 215 votants. Il inclina, du côté des Girondins, se trouva absent par commission lors du procès de Louis XVI, et prit parti contre Maximilien Robespierre au 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Secrétaire de l'assemblée en octobre 1794, il proposa de substituer, en certains cas, le bannissement à la peine de mort, présida l'assemblée (mars - avril 1795). Il devint conseiller d'Etat en service ordinaire hors section de 1810 à 1814.

Lien Wikipédia: Jean Pelet

7. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme (*1753 - †1824). Dès 1789, il participa activement à la Révolution française, au conseil municipal de Montpellier. En 1792, il est élu député de l'Hérault à la Convention nationale. Entré au Comité de sûreté générale, il vota l'arrestation des Girondins en juin 1793. Il fut chargé en 1793, avec Merlin de Douai, de la classification des lois et de leur réunion en un seul corps. Il rédigea de nombreuses lois et fut chargé de coordonner la rédaction du Code civil français par les Montagnards. Il devint, en 1794, président de la Convention, puis présida le Comité de salut public. Il fut élu au Conseil des Cinq-Cents en 1795. Sous le premier empire il est nommé prince-archichancelier lors de la proclamation du Premier Empire en 1804.

Lien Wikipédia: Jean-Jacques-Régis de Cambacérès

 

Taille et type du document: 31x20 cm, papier.