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Historische Dokumente und Autographen

Comité de Salut Public - Présentation d’un chirurgien - 5 signatures importantes

Referenz: comite-de-salut-public-presentation-d-un-chirurgien-5-signatures-importantes
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Portrait ci-dessus de Lazard Carnot et de Jean-Baptiste Treilhard.

Précieux rapport du 20 fructidor an 2 (6 septembre 1794), 2e division de gendarmerie armée du Rhin à Lauterbourg. Présentation d'officier de santé, chirurgien de deuxième classe. Le citoyen Jean Baptiste Dubuc , âgé de vingt-cinq ans, de Cordelleville, district de Rouen, département de Seine inférieure à Paris... a fourni les preuves de capacité exigées par la loi. Fait à la commission de Santé.

Vue et approuvé au Comité de Salut Public, le 21 fructidor an 2 de la République, une et indivisible.

Document avec 5 signatures autographes des personnalités importantes de la révolution:

1. Jean-Baptiste Treilhard (*1742 - †1810). Juriste avant d'être homme politique, Jean-Baptiste Treilhard a traversé sans trop d'encombres les époques troublées de la Révolution et de l'Empire, jouant un rôle décisif à des moments importants. Il n'a pas atteint la notoriété de certains de ses collègues révolutionnaires, mais il a occupé un certain nombre de postes clefs - Président de l' Assemblée nationale constituante, Président de la Convention nationale lors du procès de Louis XVI, membre du Comité de Salut public, président du Conseil des Cinq-Cents, membre du Directoire - dont la succession à différentes périodes atteste de la continuité de son action et de sa capacité de survie.

Lien Wikipédia: Jean-Baptiste Treilhard

2. Lazare Carnot (*1753 - †1823). Membre du Comité de salut public (5 mai 1793 - 5 mars 1795). Délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République. Modéré de cœur comme de raison, il prit position contre Robespierre et Saint-Just lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). Menacé d'arrestation après Thermidor, il fut définitivement sauvé le 9 prairial an III par Bourdon de l'Oise ou Lanjuinais, qui le présenta comme celui avait organisé la victoire des armées de la République. À sa suite, les Thermidoriens prétendirent qu'au Comité de salut public, il s'était occupé exclusivement des opérations militaires, lui attribuèrent la plus grande part aux succès des armes françaises, et le surnommèrent l’« organisateur de la victoire ». En 1795, il fut l'un des directeurs du Directoire mais il se trouva bientôt en opposition avec Barras, fut proscrit et se retira en Allemagne. Ministre de la Guerre (2 avril - 8 octobre 1800) et Ministre de l'Interieur (20 mars - 22 juin 1815).

Lien Wikipédia: Lazare Nicolas Marguerite Carnot

3. Philippe-Antoine Merlin de Douai (*1754 - †1838). Membre du comité de législation, il participa à l'élaboration du projet de code civil. Il fit diviser le tribunal révolutionnaire en quatre sections, décréter la peine de mort pour la vente ou l'achat des assignats, et régler le mode d'exécution de la loi des suspects. Le 17 septembre 1793, il fut le rapporteur du comité sur le mode d'exécution du décret du 12 août 1793, relatif à l'arrestation des suspects. Le premier projet qu'il avait lu à la tribune, le 31 août, sur cette grave question, avait été improuvé par la Montagne. Il en présenta un second qui n'était pas conforme, a-t-on dit, à son opinion particulière, et qui fut converti en loi le 17 septembre. Il exerça aussi, au comité de salut public, une grande influence sur le département des affaires extérieures. Il entama des négociations avec la Prusse, l'Espagne et les Pays-Bas, et présenta, sur les bruits de paix auxquels ses négociations avaient donné lieu, un rapport qui fut traduit dans toutes les langues. Il fit décréter enfin la réunion à la France de la Belgique, du pays de Liège et de la principauté de Bouillon. Membre du comité des Cinq qui fut chargé, le 13 vendémiaire, de pourvoir à la sûreté de la Convention, il investit Paul Barras et Napoléon Bonaparte du commandement des troupes. Merlin de Douai eut ensuite, comme rédacteur et rapporteur, la plus grande part au Code des délits et des peines, du 3 brumaire an IV. Ensuite il fut: Ministre de la Justice (3 novembre 1795 - 5 janvier 1796), Ministre de la Police (4 janvier - 4 avril 1796) et ministre de la Justice (4 avril 1796 - 24 septembre 1797).

Lien Wikipédia: Philippe-Antoine Merlin de Douai

4. Charles Cochon de Lapparent (*1705 - †1825). Il est membre du club des Jacobins et député du 27 mai 1789 au 30 septembre 1791. Charles Cochon de Lapparent est réélu député à la Convention nationale par le département des Deux-Sèvres. Charles est parlementaire du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795. Le 9 Thermidor, il participe à la chute de Robespierre. Cochon est un des plus ardents républicains de cette époque; aussi, en septembre 1794, il est nommé membre du comité de salut public[4]. Charles Cochon de Lapparent siège au comité de salut public en 1794-1795, puis est secrétaire de la Convention nationale. Le département de la Vendée l'envoie en 1796 au Conseil des Anciens. Charles Cochon de Lapparent est nommé au poste difficile de ministre de la Police générale, en 1796-1797. Il rétablit l'ordre et la surveillance sur le même pied que sous le gouvernement royal, et cette mesure lui attire la haine des démagogues, les sarcasmes amers et les injures des journaux. C’est Cochon qui découvre la conjuration des Égaux, emmenée par Gracchus Babeuf et qui fait arrêter les conspirateurs. Madame de Staël, qui avait acquis une grande influence et qui tient le fil de toutes les intrigues, parvient à le faire écarter du ministère.

Lien Wikipédia: Charles Cochon de Lapparent

5. Jacques-Alexis Thuriot de la Rozière (*1753 - †1829).

Le 14 juillet 1789, il participe activement à la prise de la Bastille. En 1791, Thuriot est élu député à l’Assemblée législative par le département de la Marne. Le 2 juillet 1792, il prononce à la tribune un violent discours dans lequel il demande le licenciement de l'état-major de la garde constitutionnelle du roi. Il réclame aussi que la patrie soit déclarée en danger, que les sections se mettent en état de permanence et que l'on vende les biens des émigrés. Enfin, il obtient l'arrestation de l'ancien ministre feuillant Tarbé. Devenu proche de Danton et membre assidu du Club des Jacobins. Avocat de la Commune de Paris auprès de la Législative, il fait arrêter les ministres d'Abancourt et Laporte, mis à mort peu après. Le 3 septembre 1792, il est élu à la Convention nationale. Grâce à l'appui de Danton, il est élu président de la Convention pour un mandat du 27 juin au 11 juillet 1793. Thuriot entre au Comité de salut public le 10 juillet 1793, dont il est le seul membre dantoniste. Il s'oppose très vite à la Terreur et se trouve en désaccord avec Robespierre. 

Toujours fidèles à ses idéaux jacobins, il est élu député au Conseil des Cinq-Cents en 1798, mais son élection est annulée lors du Coup d'État du 28 floréal an VI (11 mai 1798). Il est fait chevalier d'Empire par Napoléon Ier. Considéré comme persona non grata avec le retour de Louis XVIII sur le trône, il s'installe à Liège comme avocat et meurt en 1829.

Lien Wikipédia: Jacques Alexis Thuriot

 

Taille et type du document: 36x24 cm, papier.