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Historische Dokumente und Autographen

Convention Nationale - Amar, André + Jagot, Grégoire - Hommes politiques révolutionnaire

Referenz: convention-nationale-amar-andre-jagot-gregoire-hommes-politiques-revolutionnaire
Referenz: convention-nationale-amar-andre-jagot-gregoire-hommes-politiques-revolutionnaire

Portrait de Jean-Pierre Amar.

Nomination par le Comité de Sûreté Général d'un secrétaire. Paris, 1er prairial an II (20 mai 1794). Document signé de Grégoire JAGOT, député de l'Ain et de Jean-Pierre André AMAR, député de l'Isère. Deux signatures très rares de personnalités importantes de la Révolution française.

AMAR siégé dès son élection dans les rangs de la Montagne. Il rédigea entre autre l'acte d'accusation des Girondins et contribua à la chute de Robespierre. Lors du procès de Louis XVI, il s'en prit violemment à Lanjuinais, qui prétendait que la Convention était incompétente pour juger le roi, puis qui demanda une majorité des deux-tiers. Il vota successivement pour la culpabilité du roi, contre l'appel au peuple, pour la peine de mort et l'exécution dans les vingt-quatre heures et contre le sursis.

JAGOT fut élu député de l’Ain, le 1er septembre 1791, à l’Assemblée législative, puis le 5 septembre 1792, le quatrième sur six, à la Convention nationale, où il siégea avec les Montagnards. Il était absent lors du procès de Louis XVI et ne prit pas part aux votes. En 1793 il devint membre du comité de division et du comité de sûreté générale où il développa une activité policière en concertation avec Amar et Vadier. Il est abondamment cité par ceux qu'il employait pour créer des listes de prétendus conspirateurs de prison. Le rôle de Jagot est très important dans l'organisation méthodique qui conduisit, jusqu'au 9 thermidor, des centaines de personnes à l'échafaud.

Il fut compris dans les poursuites engagées contre les membres des anciens comités et fut décrété d’arrestation avec eux. Arrêté suite aux troubles du 12 germinal an III, il fut décrété d’accusation le 29 mai 1795, et dans l'attente de son procès, emprisonné le 2 juin 1795. Il bénéficia de l’amnistie d’octobre 1795.

Lien Wikipédia: Jean-Pierre-André Amar

Lien Wikipédia: Grégoire Jagot

 

Taille et type du document: 24x17 cm, papier.