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Historische Dokumente und Autographen

Jeton - Buonaparte (Napoléon) Général en Chef de la brave Armée d’Italie

Referenz: jeton-buonaparte-napoleon-general-en-chef-de-la-brave-armee-d-italie
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Jeton - Buonaparte (Napoléon) - " Général en Chef de la brave Armée d'Italie " - 1796

Titulature avers : BUONAPARTE GENERAL EN CHEF DE LA BRAVE ARMEE D'ITALIE .

Description avers : Buste en habit brodé, à droite.

Titulature revers : VOILA SOLDATS VALEUREUX LE FRUIT DE VOS TRAVAUX ; à l'exergue : 1796.

Description revers : Minerve assise à gauche sur un trophée d'armes, tenant de la main droite une branche de laurier, appuyé sur un bouclier orné.

Contexte historique :

Bonaparte est nommé général en chef de l'armée d'Italie, ce que rappelle ce jeton qui exalte les vertus des soldats qui servaient avec lui. Le portrait est très interessant et objectivement le premier de la série qui se termine avec la 2 F 1815.

Lors de la séparation de la Convention, le 25 octobre 1795, un nouveau pouvoir exécutif prévu par la constitution thermidorienne se met en place. Cette constitution prévoit de confier le pouvoir à un directoire de cinq membres dont chacun préside à tour de rôle avec remplacement d'un membre tous les deux ans. Ce directoire nomme les ministres et les fonctionnaires, dirige la politique étrangère et fait exécuter les lois mais il ne les élabore pas et n'a aucun contrôle des deniers publics. Le pouvoir est partagé avec deux chambres : le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens qui forment le Corps législatif. Ce pouvoir est résolu à se maintenir face au risque d'une restauration monarchique ou d'une réaction jacobine mais il est surtout paralysé par la crise financière et doit renoncer à l'assignat en 1796. Le remplacement des assignats par les mandats territoriaux n'inspire pas plus de confiance et cette nouvelle monnaie fiduciaire est supprimée en 1797. Face à la misère et aux tentatives de déstabilisation, le Directoire revient aux mesures révolutionnaires et policières. Par ailleurs, depuis 1792, la guerre est ininterrompue et l'influence des chefs militaires est croissante. En 1799, les partisans d'un pouvoir fort, dont Sieyès, se retrouvent au Directoire et ils ouvrent la voie du pouvoir à Bonaparte, de retour d'Égypte. Le coup d'État des 18 et 19 brumaire an VIII (9./10. Nov. 1799) permet l'instauration d'une dictature militaire sous le nom de Consulat.