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Historische Dokumente und Autographen

Le Carlier d’Ardon, Marie Jean François Philibert - Ministre de la Police Générale

Referenz: le-carlier-d-ardon-marie-jean-francois-philibert-ministre-de-la-police-generale
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Portrait de Marie Jean François Philibert Le Carlier d'Ardon - Ministre de la Police Générale et Commissaire plénipotentiaire en Suisse.

Lettre signée en-tête imprimée « Ministre de la Police générale de la République. Extrait des Registres des Délibérations du Directoire exécutif ». « Émigrés Orne », de Paris, le 13 thermidor an VI (31 juillet 1798). Le Ministre de la Police Générale Le Carlier a décrété que le citoyen A. Bodineau-Meslay sera définitivement rayé de toutes les listes des émigrés et le séquestre apposé sur ses biens sera levé.

Marie Jean François Philibert LE CARLIER d'Ardon (ou LECARLIER), né le 20 novembre 1752 à Laon, mort le 22 août 1799, était un homme politique français. Il fut élu aux États généraux du bailliage du Vermandois, et y siégea jusqu'à la fin de la Constituante, le 30 novembre 1791. Il siégea à la Convention pour l'Aisne du 6 novembre 1792 jusqu'à la fin de celle-ci le 26 octobre 1795. Il siégea aussi toujours pour l'Aisne au Conseil des Cinq-Cents, mais seulement quelques jours, du 26 octobre au 2 novembre 1795.

Lors du procès de Louis XVI, Le Carlier d’Ardon, vota oui sur la question de l'appel au peuple, non sur celle du sursis. Conventionnel régicide, il fut réélu au Corps législatif, il démissionna aussitôt (1er novembre 1795) et occupa diverses fonctions administratives. Porté, le 18 fructidor, sur la liste des candidats au Directoire, en remplacement de Carnot et de Barthélemy condamnés à la déportation, il ne fut pas choisi. Réélu par le département de l'Aisne au Conseil des Anciens, de 23 germinal an VI, il fut nommé commissaire plénipotentiaire près l'armée française en Suisse et chargé de l'organisation de la République Helvétique. Déclarant rendre responsables de la guerre ceux qui, disait-il, l'avaient provoquée, il fit arrêter et transférer à Strasbourg les magistrats de Berne comme otages et exigea de toutes les villes helvétiques le paiement d'une véritable rançon, appelée « contribution ». Il adressa une proclamation aux montagnards et coopéra au traité d'alliance passé entre les deux républiques voisines. Elu au Conseil des Anciens, il accepta le poste de ministre de la police le 16 mai 1798. Il fut ensuite brièvement nommé commissaire général en Belgique. Réélu par son département au Conseil des Anciens, il quitta son poste pour siéger le 20 mai 1799 et mourut quelques jours avant le 18 brumaire, à l’âge de 46 ans. Son éloge fut prononcé par Jean Debry.

Lien Wikipédia: Marie Jean Philibert Le Carlier d'Ardon

 

Taille et type du document: 32x 21cm, papier, 4 page in folio. Tampon rouge du Ministère.